vin casher : le mystère de la divine transmutation du raisin – règles, histoire et secrets dévoilés !

Vin Casher : Le Mystère de la Divine Transmutation du Raisin – Règles, Histoire et Secrets Dévoilés !

Le vin occupe une place centrale dans la tradition juive depuis des millénaires. Cependant, si l’on ne peut pas égorger le raisin en le vidant de son sang, alors qu’est-ce qui fait qu’un vin est casher ? Les règles alimentaires de la cashrout, qui régissent la consommation casher, sont au c?ur de la tradition juive et ont été transmises depuis le don de la Torah au mont Sinaï.

Selon la doctrine juive, l’homme doit se sanctifier en spiritualisant le monde matériel. C’est dans cette optique que les interdits alimentaires ont été instaurés, afin de permettre aux juifs de se distinguer des autres peuples et de maintenir leur identité. Parmi ces interdits, certaines règles régissent la consommation de vin.

Depuis les temps anciens, le vin a été utilisé dans les cultes religieux, et certaines coutumes païennes consacraient du vin à des idoles. Pour éviter tout contact avec ce vin idolâtre, il a été décrété qu’un vin préparé par un non-juif reste interdit, même s’il n’est pas destiné à un culte païen.

Bien que ces cultes aient aujourd’hui disparu, les sages du judaïsme ont maintenu cet interdit pour d’autres raisons. À l’époque du Talmud, il s’agissait de marquer une séparation avec les non-juifs afin d’éviter l’assimilation et les mariages mixtes, qui sont prohibés dans la tradition juive. Le vin, utilisé lors de cérémonies religieuses telles que la circoncision, le mariage, le Shabbat et les fêtes, a un caractère sacré différent des autres alcools. Par conséquent, il est interdit de consommer du vin qui n’est pas fabriqué par des juifs religieux.

Un vin casher, manipulé par un non-juif, devient un vin non-casher, ce qui permet de maintenir une véritable barrière avec les non-juifs tout en gardant des relations cordiales et respectueuses. Les vignobles produisant du vin casher à travers le monde n’ont pas de recette différente de fabrication ou de secrets qui le rendraient casher, mais ils doivent être sous la surveillance permanente de juifs pratiquants.

Il est important de souligner que tous les produits issus de la terre sont casher, y compris le raisin. Cependant, sa transformation peut changer sa nature. Ainsi, pour produire du vin casher, il est nécessaire de nettoyer les cuves et d’utiliser les services de juifs pratiquants du tri du raisin jusqu’à la mise en bouteilles. Cependant, un vin qui a été pasteurisé, qualifié de « mevoushal », peut être partagé avec des non-juifs. La pasteurisation, même rapide, rend le vin différent et moins qualitatif.

Pour savoir si un vin en bouteille est casher, il suffit de vérifier l’étiquette indiquant le rabbinat ayant surveillé la production. Il n’est pas rare de trouver plusieurs certifications sur une même bouteille, certaines communautés ne faisant confiance qu’à un seul rabbinat. Aujourd’hui, on trouve des vins casher en France, aux États-Unis, en Espagne, en Italie, en Allemagne, en Argentine, en Australie et en Afrique du Sud, en plus de la production israélienne.

En Israël, le rabbinat exige que les vins qui ne sont pas casher soient clairement identifiés, qu’ils soient importés ou locaux.

Le vin casher est le fruit d’une longue tradition juive qui vise à maintenir l’identité et la sanctification du peuple juif. La consommation de vin casher nécessite la surveillance constante de juifs pratiquants, depuis la production jusqu’à la mise en bouteilles. Aujourd’hui, de nombreux vignobles à travers le monde répondent à ces exigences et produisent du vin casher de qualité, permettant aux juifs de célébrer leurs rituels et leurs fêtes dans le respect de leurs traditions.

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Author: Florent

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