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Comment goûter un vin ?

Déguster est un art, savoir déguster un vin ne s’improvise pas, mais pas de panique ! Dans cet article, nous vous expliquons les bases. Les futures améliorations ne dépendent que de vous ! Il est important de se rappeler que la dégustation de vin se déroule en trois phases : en utilisant les yeux, le nez et la bouche en séquence.

Observer un verre de vin

Vision, apparence ou analyse visuelle… Les différentes couleurs du vin affectent grandement nos autres sens. Déguster sans connaître la couleur à l’avance peut être très déroutant, essayez des verres noirs ou fermez les yeux et vous ne pourrez pas toujours distinguer le vin rouge, le rosé et le vin blanc ! Voici 4 critères à suivre lors de la dégustation pour vous aider. L’idée est d’analyser ces critères à travers un verre à fond blanche :

  • La couleur elle-même peut avoir des nuances sur les bords : le napperon a les noms pour vous. Il est facile de superposer le verre avec l’ensemble pour voir la couleur du vin.
  • Clarté (opaque à transparent)
  • Intensité de la couleur (clair à foncé/foncé)
  • Brillance (faible à brillant)

En versant dans un verre ou en le retournant, on voit la fluidité/viscosité du vin qui est le premier signe d’alcool (on se souvient de la vieille histoire de la jambe de vin, la goutte de vin qui descend en descendant la paroi de verre).

Sentir en dégustant

Lorsque vous commencez à sentir le vin, pensez grand et petit. Y a-t-il des fruits ? Considérez d’abord les grandes catégories, c’est-à-dire les agrumes blancs, les fruits du verger ou les fruits tropicaux, ou goûtez les fruits rouges, les fruits bleus ou les fruits noirs. Si vous êtes trop précis ou recherchez une note spécifique, vous pourriez être frustré. Fondamentalement, vous pouvez diviser les arômes du vin en trois grandes catégories :

  • L’arôme principal provient du raisin, y compris des arômes de fruits, de vanille et de fleurs.
  • Les arômes secondaires proviennent des pratiques de vinification. Les arômes les plus courants proviennent des levures et se retrouvent plus facilement dans les vins blancs : croûtes de fromage, coquilles de noix (amandes, cacahuètes) ou bière rassis.
  • Les arômes tertiaires proviennent du vieillissement, généralement en bouteille, ou éventuellement en fûts de chêne. La plupart de ces arômes sont salés : épices à cuisiner, noix grillées, herbes, tabac vieilli, feuilles d’automne, cèdre, cuir séché et même noix de coco.

Le palais, ultime étape vers une meilleure dégustation du vin

Enfin, pour savoir déguster le vin, c’est l’heure du contrôle-dégustation. C’est généralement la partie la plus difficile à comprendre. Il est recommandé de prendre d’abord une petite gorgée, de la tenir dans la bouche, puis d’inspirer 3 ou 4 respirations avec le nez ; c’est la technologie dite olfactive inversée, qui permet de sublimer la perception. Il faudra essayer de juger de l’équilibre entre les différentes saveurs du vin, de la persistance du vin en bouche (plus cet arrière-goût est long en bouche, meilleure est la qualité globale du vin)… Bien sûr, ce ne sont là que les bases de la dégustation de vin destinées à vous montrer comment procéder à votre première dégustation chez un caviste ou un restaurant. La meilleure façon d’apprendre vraiment à déguster le vin, c’est de… goûter ces vins !

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Author: Naina

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