Quelques jours passés dans le Roussillon sous le soleil de septembre, juste au début des vendanges, également très tardives, et pourtant probablement un grand, très grand millésime, avec des équilibres plus frais, acidités moins brûlées, raisins carignan au top et avec du volume ne bouche et sur les pieds.
Les vieux grenache avec de petits rendements mais au goût inimitable, en conclusion, le style probable d’une année 2010 à Bordeaux, mais à part les vignerons concernés qui s’en soucie vraiment ? Tant il est difficile d’avoir réussi sa vie à l’ombre de Bordeaux ou de la Bourgogne; pour paraphraser « si à 50 ans tu n’as pas de Rolex, etc… »
A quand de vrais coups de cœur de Parker, Bettane Desseauve, Jancis Robinson et autres grands critiques non sectaires et crédibles ? Et quand les distributeurs de vins du Priorat, d’Argentine ou de Chateauneuf du Pape prendront ils conscience de la grandeur de ces vins réalisés par quelques vignerons de talent, Hervé Bizeul ou mon associé Jean Roger en sont la preuve, de la petite cuvée à la Petite Sibérie ou aux 3 Marie, ces vins méritant d’être comparés.
La beauté du lieu, les paysages y sont très préservés et rien que pour ça, une balade entre les vignes et les garrigues, sur les coteaux ou dans les vallées peuvent séduire même les plus blasés.
Thierry 24/09/2013 20:11