Merci à Julien Alemant pour m'avoir transmis ce très bon commentaire publié sur leur site :
Château de Valandraud, millésime 1992, Appellation Saint-Emilion grand cru.
"La robe est évoluée, tirant vers l’acajou elle illustre justement l’âge du cru mais conserve une certaine fraîcheur.
Le nez est élégant, enjôleur, d’une intensité manifeste et d’un charme lumineux. On perçoit sans difficulté des fragrances de cacao, de fruits à noyaux et de tabac blond, mariés à une fraîcheur évidente et fort bien venue conférant au cru une certaine jeunesse.
Le vin offre une bouche languide, il est d’une douceur formidable et d’une exquise précision. Très droit, sans austérité bien au contraire, le vin offre un panel de saveurs presque indissociables, formant un tout très harmonieux et d’une tenue hors norme. Le fruit est conservé, mêlé à un joli cuir et à de subtiles notes d’humus. Les tannins sont superbes, la longueur de même. Un grand vin qui transcende son millésime. Bravo à son géni(teur) !
Noté 95/100 il est un vin qui fait la fierté du millésime à Bordeaux."
Ce 1992 conservé sans aucun doute dans de bonne conditions, avait fait grand bruit à l’époque et est probablement un des tous meilleurs vins de Bordeaux dans ce millésime difficile.
Et avec calme et sérénité, Bernard Burtschy, l’un des meilleurs critiques du monde du vin a fait un bon papier pour le Figaro du 8 octobre 2009, pour défendre le monde viticole qui se défend bien mal tout seul.
sallgoce 16/10/2009 09:11