Réunion au syndicat de Pomerol, la salle était pleine : en effet le sujet est d’importance, les nouvelles règles du « jeu » de l’appellation.
Je suis admiratif des dirigeants bénévoles de nos syndicats, capables d’entendre à chaque fois le râleur de service avec le sourire et ayant de l’énergie pour tirer tous les autres, y compris moi, bien sûr. Réunion utile grâce à l’intelligence ce chacun, les contestations quand elles apportent des idées sont utiles à tous, et pour le coup plus qu’utiles : par exemple les densités de plantation, le nombre de grappes, laisser le temps au temps....
Lu dans la lettre d’un grand bureau de courtage, à propos de la nouvelle campagne de vente des primeurs de Bordeaux 2010 :
« Les raisons d’une telle sérénité ont beau être légitimes, c’est probablement en elles que réside aussi la plus grosse chance »…. (le mot probabilité me paraitrait plus judicieux) ….« de voir cette campagne ne pas tenir complètement ses promesses. En effet, le bon déroulement des primeurs 2010 dépend avant tout de la capacité de la Place à éviter de « pécher par excès » : les fondations sur lesquelles repose aujourd’hui l’édifice du marché des crus sont certainement moins stables qu’il n’y paraît.
Tout d’abord, il semble très aventureux de miser sur la seule force du marché chinois pour espérer réaliser une très belle campagne 2010. »
Jean Luc Thunevin 11/05/2011 10:36
mauss 11/05/2011 02:17