Après ce récent colloque organisé par Diam, 2 réflexions :
1/ Il y aurait toujours besoin de gourous dans le monde si complexe des vins, comme pour la mode, l’art, tant il serait nécessaire pour l’acheteur, de ne pas être grugé, trompé et perdre ainsi la face vis-à-vis de lui et de son environnement social. Rares sont en effet ceux qui peuvent se permettre d’aimer acheter des croutes, boire des horreurs et revendiquer avec détachement un choix si peu consensuel et statutaire.
2/ Création de valeurs
Une réflexion personnelle, la plus facile : une bonne note , un bon commentaire dans les médias; la plus habituelle : le travail du commerce, promotion, dégustation, mise en avant dans les points de vente; la plus pérenne : les classements, celui de 1855, celui de Saint Emilion (quoique pérenne... ?), des crus bourgeois par exemple ou celui des terroirs bourguignons, voire champenois.