Lors d’un récent repas, j’ai été estomaqué par James Suckling qui a reconnu à l’aveugle Ornellaia 2008 .
La dégustation à l’aveugle est un exercice difficile.
Il y a 20 ans, Murielle et moi n’étions pas mauvais grâce aux travaux pratiques dirigés par Jacques Luxey avec la présence assidue de Philippe Gilbert et Michel Puzio. Tout notre groupe était vraiment capable de faire le bon boulot d’un critique reconnu et puis, en ce qui me concerne, je suis devenu moins performant, le temps n’arrange rien aux performances, même dans ce domaine.
J’ai été surpris par le talent de quelques professionnels rencontrés comme Andreas Larsson, Hervé Pennequin, les sommeliers sont en plus très compétents pour beaucoup de régions de production. Nous, nous n’étions finalement forts qu’en rive droite, Saint Emilion, Pomerol, voire un peu le Médoc
De toute façon, je me rappellerais toujours 2 dégustations où je n’avais pas reconnu mon vin, une à la maison : Philippe avait porté une bouteille de Valandraud 1991 et j’ai cherché et … pas trouvé ! Mais comment imaginer goûter chez moi mon propre vin apporté pour une dégustation à l’aveugle ?! L’autre, plus récemment au Bistro Champlain au Québec : le 1992 était très très frais, très grand, mais introuvable là aussi !
mauss 23/01/2012 21:00