J'apprécie les réflexions de mon bourguignon préféré.
Eh oui, il y a toujours beaucoup (trop ?) d'amour pour le Terroir. Idéaliser les terroirs, les hommes, le vin ne doit pas occulter les faits. Les hommes ont toujours voulu mieux faire avec ce qu'ils avaient et à Bordeaux en particulier : le Médoc n'existe que par la volonté de quelques hommes de faire de ces terroirs ingrats les meilleurs du monde et Cheval Blanc ou Yquem sont aujourd'hui des icônes grâce au drainage effectué par les anciens.
Le merlot à Pétrus, et 300 m plus loin le cabernet franc à Lafleur, c'est le résulat de réflexions, d' essais, d'échecs, etc...(il doit y avoir les mêmes histoires en Bourgogne), mais attention aux excès, au manque de recul, à trop vouloir en faire et c'est en effet ce que je disais à propos de cette parcelle de graves bien jolie mais aujourd'hui inadaptée à faire du bon raisin, et ça , je n'aime pas.
Loin de moi l'idée de "créer" un terroir, mon bon sens paysan me permet de pouvoir faire des choix plus simples (à Maury par exemple).
Patrick 01/09/2005 14:38