Le froid est vraiment installé et le givre embelli les paysages de Saint Emilion
Hier avec deux de nos confrères négociants en vin, nous avons pu boire à la maison une bouteille de Franc Maillet Cuvée Jean Baptiste 2000 qui fait honneur à l’appellation Pomerol, qui souffre un peu ces temps-ci, comme Margaux, d’avoir été trop aimé et d’avoir trop déçu les attentes des consommateurs. En effet, dans ces appellations prestigieuses où l’hectare de vigne convoité se négocie entre 500 000 et 1 million d’euro – voire plus, que viennent faire des bouteilles qui ont obtenu le droit à l’appellation par le « droit du sol » et non par « le droit du sang » si je peux me permettre de faire ce genre de jeu de mots. Dans ces appellations prestigieuses, un vin vendu à moins de 10 euro prix consommateur est mauvais dans 80% de cas, les 20 % restant étant le fruit du hasard.
Le Valandraud 1999 était hier une grande bouteille, et les bouchons, parfaits sur les 2 bouteilles, participent à l’évolution positive de ces grands vins.
Sur le forum du site de Parker, j’ai lu une citation de Clive Coates qui compare mes vins, et ceux de Perse et de Magrez, à des hippopotames en comparaison aux bons vins de Bordeaux, qui eux ressembleraient à une gazelle…. et qui compare du coup nos clients qui apprécient nos vins à des handicapés du palais à qui il faudrait d’urgence transplanter un palais de qualité (ayant les mêmes caractéristiques que celui de notre éminent et célèbre critique). A part le fait que Mr Coates n’ait aucune influence, je suis surpris qu’il s’entête à me considérer comme faisant des vins « blockbusters », alors que Mr Parker (qui est en fait l’objet de la jalousie professionnelle de Clive Coates) ne m’a jamais noté 98-100 points !
Cela me donne en tout cas l’envie de faire une étiquette avec un hippopotame pour les anti-Clive Coates.
Jean Luc Thunevin 28/12/2006 09:33
patrick 27/12/2006 22:34
Patrice 27/12/2006 18:56