Hier avec Rémi Dalmasso et Jean Philippe Fort, assemblage des lots de nos différents crus 2011 pour présentation aux journalistes et clients.
Nous avons cette année, à l’inverse de beaucoup de collègues, beaucoup de bons vins, de premier vin dans chaque propriété : sans doute le résultat de nos replantations avec une densité à l’hectare de 8400 pieds, du travail très précis des sols et du rendement par pied, la chance d’avoir fait les bons choix - vendanges plus tardives, plus de prise de risque - et, à l’arrivée chez nous, un millésime supérieur en qualité à 2007 et même 2008. Bien entendu, ce n’est que mon avis, mais je l’écris et je l’assumerai.
Ceci n’empêche pas le millésime d’être globalement plus hétérogène, le marché moins porteur et même si par je ne sais quel miracle, les prix devenaient acceptables par nos clients, les « petits » millésimes sont toujours difficiles à vendre la 1ère année en primeur. Mais l’exemple du 2008 qui a été la bonne affaire pour nos clients ne doit pas être oublié, car il a très bien été revalorisé par la suite. Bordeaux étant capable du pire comme du meilleur, je suis raisonnablement optimiste quant aux appréciations de nos vins.
Tout à l’heure, j’aurai une vision plus sérieuse et globale des Bordeaux du millésime 2011 grâce à la première dégustation organisée par l’UGC pour le négoce et le courtage bordelais.
mauss 20/03/2012 14:58