Le 28 au soir, avec Kimberly et David Shiverick, importateur de vins aux USA et surtout propriétaire d’un petit vignoble à Maury (car eux aussi sont tombés amoureux du Roussillon) : Blanc n° 1 2004 qui se goûte de mieux en mieux, même ouvert le surlendemain midi et même soir, le vin était bon, avec cette sucrosité due à une parfaite maturité. Valandraud 2003, également regoûté le 30 à midi avait ce profil spécifique des 2003 bien mûrs (un peu caramel en fait) et une bouteille des 3 Marie 2004 qui mérite largement les notes obtenues jusqu’ici.
Samedi midi, avec Kimberly et David ainsi que nos amis Michel et Dany Rolland qui sont, avec un célèbre propriétaire, les premiers de ceux qui nous ont aidés quand le doute s’installait ou que des décisions techniques devaient changer (le collage arrêté suite à un commentaire de Michel), et qui ,en plus, nous ont aidé auprès des médias qui venaient goûter les vins signés « Rolland » à leur laboratoire (je me rappelle que le Gault et Millau ou Dupont avaient préféré Virginie à Valandraud), etc…
Blanc de Valandraud N°1 2004, Meursault Bouches Chères 1999 1er cru du Domaine Buisson Charles, là encore la maturité dans les 2 sens, fruits mûrs et vin qui offre à 8 ans des saveurs complexes et douces… Difficile de cracher, et nous n’avons rien craché, surtout que le caviar d’Iran et les coquilles Saint Jacques étaient de formidables faire-valoir. Sur le rôti - purée aux truffes, un vin amené par nos amis américains : The Prisoner 2006 Napa Valley, mariage de Zinfandel, Syrah, Cabernet Sauvignon, raisin très mûr, tout en douceur, riche, mûr là aussi, formidable rapport qualité-prix puisque vendu 35 dollars au détail aux USA.
Ensuite, Ausone 1959. Bordeaux a bâti sa réputation sur ces millésimes : moderne, raisin mûr, cette bouteille était fantastique pour moi, bien que pas très puissant, ce vin se buvait avec facilité et c’était l'époque où l’on comparait Ausone à des grands Bourgogne : tout en dentelle et, comme dirait Manu, qui pinotait bien. Après, un vin très différent, tout en puissance, et là pour le coup très typique de la Rive Gauche, Pauillac jusqu’à la dernière goutte : Latour 1959, qui, bien que moins mûr qu’Ausone, avait cette formidable énergie d’un vin fait pour vieillir encore pour accéder à son apogée, c’est dire.
Le Maury de Calvet Thunevin 2004 sur le célèbre gâteau au chocolat de Lopez ont bien cloturé ce repas d’avant fête, avec nos amis.
Pour les repas avec la famille et les amis d’enfance :
Charles Heidsieck 1995
Puligny Montrachet Leflaive 2000 Clavoillon
Branon 2000
Valandraud 2000
Trotanoy 2000 (top)
Porto Quinta do Infantado 1995
Puligny Montrachet 1er cru Les Folatières de Vincent Girardin 2004, bouchonné
Tante Berthe 2002 Beaune 1er cru, Château de Chorey
Nigl 2005
Victor de Diel 2004
Vosnes Romanée 1er cru en Orveaux 2002 du château de Marsannay
Porto Martinez 1991
Bon, maintenant Evian, Vittel et Badoit.
julien vedel 19/01/2011 20:08
Jean Luc Thunevin 10/01/2011 16:40
Jean Luc Thunevin 10/01/2011 13:29
jull 06/01/2011 21:20