A propos de l’article de Panos Kakaviatos dans Wine International sur le millésime 2005 :
Celui ci a posé des questions à des chefs de file « d’écoles » très différentes aux réponses du style : il faut vendanger tôt pour garder la fraîcheur et le fruit, l’élégance bordelaise est à ce prix … ou il faut vendanger tard, l’opulence, la grande maturité et la richesse sont les vrais signes de Bordeaux dans les grands millésimes. Et moi, pour une fois (sans doute un peu trop d’éducation jésuite) qui pense que cette année tout le monde aura raison…
Au fond, je crois qu’il faut relire ce que Jean Marc Quarin a écrit récemment à propos du 1983, pour avoir une idée de ce qui se passera dans 10/20 ans … Mais qui s’en souviendra ?
Pour la petite histoire, j’ai bu à la maison avec des copains, un délicieux et gourmand Lynch Bages 1999 (moderne, plein, mûr, etc…) et un 1er cru classe 1855 de l’année 1988, qui hélas n’avait rien de « sexy ». La preuve, c’est que la bouteille, bien que correcte, n’a pas été finie. Vive les amateurs qui ne finissent pas une bouteille de grande renommée mais préfèrent boire un Lynch Bages, qui figure depuis longtemps dans les valeurs sûres de ma cave perso.
Lors de ce même repas, nous avons également goûté Yellow Trail 2004, un des gros succès commerciaux australien ( cépage Shiraz), bouteille offerte par un caviste parisien, et il avait raison : on a aussi bien en France, mais trop peu de clients dans le monde le savent.
Panos Kakaviatos 12/02/2006 09:12
Jean Luc Thunevin 06/12/2005 14:53
LE GRANDlMarc 16/11/2005 15:41